
Départ de Bruxelles, un vendredi fin d’après-midi direction Paris. En effet, nous voyageons avec AirFrance, au départ de Paris. Afin d’être sur d’arriver à l’heure pour le vol qui est prévu tôt le matin, nous logeons chez Sophie, une amie qui vit dans la banlieue parisienne. Après une nuit plutôt courte, nous prenons le RER B direction CDG.
Ce matin là , on a bien fait d’arriver tôt. Suite à une panne informatique au niveau des guichets d’enregistrement des bagages, nous avons dû patienter quasiment 1h30 pour enregistrer nos valises. Le vol quand à lui, s’est déroulé sans encombre et sans retard.
Beijing est une ville très particulière au premier regard pour une européenne. Ici, pas d’avenue centrale, de muraille médiévale ou de place de l’église. Non, la ville est constituée d’un gros quadrilatère de petites rues piétonnes, traversé par d’énormes boulevards routiers et entouré de plusieurs autoroutes circulaires.

Toutes ces petites rues ont un nom, ont les appelles les hútòng. Celles ci sont bordées de petites maisons à l’allure charmante et adorable. Il y a énormément de supérettes de proximité et de restaurants qui servent la cuisine aux clients directement dans la rue, assis sur des petites chaises en plastiques devant l’établissement. Au fil des rues, on tombe parfois sur une place avec un monument historique devant lequel de nombreux locaux font leurs exercices physiques quotidiens.



Notre premier jour sur place servira principalement à découvrir les ruelles dans le quartier de notre hôtel ainsi que visiter la tour de la cloche et la tour du tambour. Mais tout d’abord il faut atteindre notre hôtel. Pour cela nous décidons d’opter pour le train entre l’aéroport de PEK et une gare du centre ville de Beijing. Une fois arrivés en ville, reste à comprendre le fonctionnement du métro. Il est plutôt intuitif finalement et les fréquences sont élevées. Concernant les tickets il faut les acheter à un guichet situé sur la place devant la gare. Les stations sont écrites en chinois et retranscrites en lettres latines pour notre plus grand bonheur. C’est donc avec tout l’entrain d’une personne ayant fait 13h00 de vol et du jetlag dans la figure que j’annonce fièrement vouloir un ticket de métro pour la station de Shichahai. La dame au guichet me regarde alors d’un air interloqué, je répète donc le nom de la station en la montrant sur le plan du réseau, j’imagine que ma prononciation est très approximative. C’est effectivement le cas et la dame prononce correctement le nom de la station ou je souhaite me rendre. Je lui confirme ma destination et réitère mon souhait d’acheter un ticket. Contrairement à ce à quoi je m’attendais elle prononce à nouveau le nom de la station de métro de destination et me demande de répéter, une fois, deux fois, trois fois,… A la cinquième fois elle semble satisfaite de ma prononciation et me vend enfin un titre de transport. Je comprend mieux le longueur de la file au guichet maintenant…
Pour la soirée, on va la faire détente avec le jetlag et le lever tôt de la veille à Paris. Une bonne balade sur la colline du charbon dans le parc Jingshan et sur l’ile de Qiongdao me semble toute indiquée.
Le deuxième jour, on refait un tour mais de jour cette fois dans le parc et sur l’ile de Qiongdao. La suite de la journée sera constituée de la visite du temple de Confucius et du Lama. Pour la soirée, direction le quartier de Dashilan.



Dans le quartier de Dashilan, un restaurant de canard laqué à la pékinoise nous fait de l’œil, nous décidons donc d’y aller afin de se restaurer.
Les restaurants en Chine, c’est toute une aventure. Oubliez les codes à l’européenne, ici ce qu’on ne mange pas, on le pousse hors de son assiette sur la table, voir même directement par terre. On peut fumer à l’intérieur, tout le monde parle fort et bruyamment. Une fois le plat de canard commandé, celui ci nous est servis des pattes à la tête bec compris. Au moins pas de doute sur l’animal cette fois ci.
C’est qu’on y prend vite l’habitude vous savez. Il ne m’a fallut que quelques minutes d’hésitations avant de m’essayer au lancer d’os de canard. Une activité qui égayera vos soirées et ravira les convives, par contre pour la personne qui fait le ménage c’est une autre paires de manches. Quelques lancers d’os plus tard et une demi douzaine d’excellentes craft beer avalées dans un bar du coin, il est temps de réserver un taxi pour l’excursion du lendemain: la grande muraille.



Galerie Photo Beijing: